Au Château

Ce sont environ 90 structures qui ont été recensées (un four, plusieurs fossés, 9 fosses ou négatifs de poteaux de grande taille et environ 80 négatifs de poteaux). Le gisement occupe le fond et les bords d'un ancien vallon sur une surface de 8 000 m².

Il est particulièrement bien conservé dans les secteurs les plus profonds (-1,40 m) où il a été protégé de l'érosion par l'apport de colluvions. L'étude du mobilier à permis de dater ces structures de l'époque gallo-romaine et du haut Moyen Âge. Des incertitudes persistent quant au phasage de l'occupation du site, du fait du recoupement des niveaux gallo-romains par la réoccupation au haut Moyen Âge. Il est difficile de déterminer s'il existe une rupture ou une occupation en continu du lieu entre les deux périodes. On remarque cependant, par endroits, que les structures sont scellées par un niveau d'incendie probablement gallo-romain qui pourrait marquer l'abandon du site. Cet horizon est recouvert par un niveau de sol, vraisemblablement du haut Moyen Âge.

Archéologue relevant des tranchées de fondations de maisons carolingiennes. Cl. : G. Kerbaol/Capa, RFF

Coupe du fond de vallon. On remarquera l'accélération de la sédimentation à partir de l'âge du Bronze sous l'effet de l'activité agricole. Cl. : S. Baccega/Inrap

Vue générale du chantier et coupe du fond de vallon. Cl. : J.-M. Blaising/Inrap

Vue en coupe des billons scellant les niveaux médiévaux. Cl. : J.-M. Blaising/Inrap