Depuis le 11 mai, l’Inrap a repris les opérations d'archéologie préventive qui lui sont confiées en appliquant un dispositif sanitaire strict. Si au 17 mars, 130 opérations avaient dû être suspendues, à ce jour, ce sont 144 chantiers de diagnostics et de fouille qui ont déjà été déployés. 

Dernière modification
05 juin 2020

En raison du confinement, l’Inrap avait dû, le 17 mars 2020, interrompre et mettre en sécurité ses chantiers de diagnostics et de fouilles, dans le cadre des mesures de prévention de l’épidémie.

Durant les deux mois de confinement, l’Inrap a mobilisé ses équipes d’archéologues pour finaliser près de 300 rapports de diagnostics et de fouilles qui ont été remis au services de l’Etat. Son activité de recherche et sa mission de partage de la connaissance ont également été amplifiées.

Depuis le 11 mai, l’Institut a repris les opérations d'archéologie préventive qui lui sont confiées en appliquant un dispositif sanitaire strict.

Une large reprise des opérations archéologiques préventives

Dès le 11 mai, l’Inrap a été l’un des tout premiers établissements publics culturels à redémarrer ses activités opérationnelles. Après avoir finalisé un plan de reprise comprenant un protocole sanitaire strict, l'Institut a rouvert progressivement ses chantiers en dialogue étroit avec les aménageurs et les services de l’État.

Si au 17 mars, 130 opérations avaient dû être suspendues, à ce jour 144 chantiers de diagnostics et de fouille ont déjà été déployés. Les équipes de l’Inrap travaillent ainsi tant sur des diagnostics que sur des chantiers emblématiques comme Gergovie (Auvergne), Narbonne (Aude) ou Sevrey (Saône-et-Loire).

Outre l’essentielle dimension patrimoniale et scientifique, l’Inrap accompagne ainsi la relance des chantiers d’aménagement. Les retombées de son activité – plus de 40 millions € en année pleine hors personnel - contribuent aussi au soutien aux acteurs économiques dans les territoires.